Tuesday, September 20, 2011

L’impasse politique au Yémen ferait le bonheur d’al-Qaeda …

L’enveniment de la situation au Yémen, en pleine crise politique, ne présage rien de bon pour ce pays à l’intérêt stratégique important, mais considéré comme le plus pauvre de la région arabe. Dans un rapport publié lundi, Oxfam met en garde contre une véritable « catastrophe » de la faim si la communauté internationale ne se mobilise pas rapidement pour aider ce pays. Avec un revenu annuel par habitant de près 1000 dollars comparé à 75,000 pour le Qatar, le pays est confronté à l’analphabétisme (50% de la population) et le chômage (au moins 35% de la population active), en plus de l’amenuisement de ses revenus pétroliers limités qui financent l’état. Ces facteurs ne font qu’exacerber les dissensions au sein de la population entre loyalistes au régime du président Abdallah Saleh - au pouvoir depuis 1978- et l’opposition disparate, ( on parle de 60 morts ces derniers jours). A ce conflit se greffe la rivalité entre sunnites, appuyés par l’Arabie Saoudite et les shiites Houthi qui bénéficient du soutien de l’Iran. Al-Qaeda qui a été durement ébranlée au Moyen-orient se porte bien au Yémen par le biais de sa filiale Aqpa (Al-Qaeda dans la Péninsule arabique). La semaine passée, David Petraeus, le nouveau directeur de la CIA a déclaré que la branche yéménite « est devenue l'une des entités régionales les plus dangereuses du jihad dans le monde ». L’érosion du pouvoir central et le spectre d’un conflit civil ne feront que conforter la volonté d’al- Qaeda de faire du Yémen sa place forte….

Wednesday, September 14, 2011

Saudi Arabia's water needs eating into oil wealth ( REUTERS)



Lack of water poses major challenge to agriculture, mining industries in the kingdom .Long before it understood the value of oil, the desert kingdom of Saudi Arabia knew the worth of water.But the leading oil exporter's water challenges are growing as energy-intensive desalination erodes oil revenues while peak water looms more ominously than peak oil, the theory that supplies are at or near their limit, with nowhere to go but down. Water use in the desert kingdom is already almost double the per capita global average and increasing at an ever faster rate with the rapid expansion of Saudi Arabia's population and industrial development. The alternative to desalination, the energy-intensive process of converting salt water to fresh water, robs Saudi Arabia of its other precious resource, oil, by eating up both fuel and fuel revenues. ( Reuters)

Will rising tensions between Israel and Turkey impact economic ties?

( picture: credit, Veterans Today)


Will rising tensions between Israel and Turkey impact economic ties?

According to a piece published by AP, Israeli tour operators have been canceling charter flights to Antalya, a popular Turkish resort town. According to the Jerusalem Post, the Turkish government has been considering introducing visa requirements for Israelis entering the country. A free entry policy into Turkey is currently applied to Israeli tourists. In addition, Recep Tayyip Erdogan, Turkey's prime minister, announced that trade, including defense industry contracts would be suspended. Bilateral trade between Turkey and Israel peaked at $3.442 billion in 2010, reported Hurriyet Daily News. Relations between the two countries have taken a bad turn after Israeli commandos killed nine Turkish activists on a Gaza-bound aid flotilla in May 2010. Turkey- Israel’s primary ally in the Middle East-was angered by Israel's refusal to apologize for raiding the ship.

Friday, September 9, 2011

Les exportations vers la Syrie ont fortement ralenti

Les exportations vers la Syrie ont fortement ralenti, selon un important distributeur de produits pharmaceutiques libanais. « Les nouvelles mesures imposées par la Banque centrale syrienne visant à réduire les retraits en devises des banques, afin de maintenir le taux dechange, rendent le commerce vers la Syrie difficile, presque impossible. Cela fait des mois que nous n’avons pas été payés par nos clients Syriens. Dans l’attente nous évitons toute livraison».

Wednesday, September 7, 2011

Un chrétien de Syrie témoigne: l’humiliation a provoqué la révolte

«Un peuple à la recherche de dignité humaine», tel est le résumé concis que fait un riche syrien de confession chrétienne, des événements en Syrie. Un discours étonnant émanant d’un membre d’une minorité restée très largement en marge des manifestations pro-démocratiques secouant le pays depuis plusieurs mois.

«L’humiliation des Syriens est quasi quotidienne, elle a lieu partout que ce soit dans les ministères, les services publics ou dans la rue où prévaut le règne des moukhabarat (services de renseignement)», explique Karim, dont le nom a été changé afin de protéger son anonymat. Ce cinquantenaire est un homme d’affaires syrien, propriétaire de plusieurs usines dans son pays.
Ouvrir un salon de coiffure, une banque ou toute autre entreprise nécessite l’accord préalable des agences de renseignement, qui se substituent peu à peu aux autres institutions de l’Etat. «Que vous ayez un désaccord avec votre voisin ou victime d’un vol, c’est aux services de renseignement que l’on s’adresse généralement. Le système s’est toutefois tellement gangréné qu’on se sait plus qui est responsable de quoi, ce qui laisse les citoyens en position de faiblesse permanente, contraints de supplier et d’essuyer les réprimandes de responsables omnipotents pour une simple formalité administrative. Le peuple en a eu assez».

Dénoncé par un proche
L’aisance de Karim ne l’a toutefois pas épargné des excès du système en place. Dans les années 2000, il est emprisonné plus de six mois durant pour avoir fait circuler une caricature se moquant des services de renseignement, acte de lèse-majesté dans un pays fondé sur l’étroit réseau de l’appareil sécuritaire.
«J’ai été incarcéré de longs mois dans une cellule de 3,25 mètres par 1,70 et cela malgré les nombreuses interventions de personnalités haut placées; je n’ai heureusement pas été torturé», reconnaît-il.

L’homme d’affaires admet avoir été dénoncé par un membre de son entourage. En Syrie, le cercle des «mouchards» ne serait pas simplement restreint aux marchands ambulants ou aux chauffeurs de taxi mais s’étendrait également à la haute société. «En effet, toute personne ayant été témoin d’une discussion ou d’un comportement jugé «délateur» risque d’être arrêtée si elle ne relaie pas l’information. La peur est un puissant motif: la dénonciation est devenue chose courante», ajoute-t-il.
Mais depuis le mois de février, l’ambiance semble avoir changé, dans une Syrie en proie à un mouvement de contestation sans précédent, souvent empreint de violence. La société syrienne se retrouve partagée entre opposition et loyalistes, les minorités alaouites, chrétiennes et druzes, s’alignant pour la plupart derrière le régime qu’ils considèrent comme seul garant de leurs droits.
«Tout comme d’autres chrétiens, je crains un conflit sectaire, mais s’il finit par avoir lieu il aura été fabriqué par le régime. Les Syriens, quelle que soit leur appartenance confessionnelle, ne sont pas de nature violente. Le rôle des chrétiens, que ce soit sous le règne des Assad ou celui des Frères musulmans, a peu de chance de changer, ils ne seront jamais présidents ou Premiers ministres», déclare Karim.
L’insécurité s’installerait aussi dans les villes syriennes telles Damas et Alep, où l’appareil de l’Etat est le plus puissant. «Les vols de commerces et de résidences privées se multiplient jusque dans le quartier cossu d’Abou Roummané (en plein centre de Damas) et nous ignorons tout de l’identité des personnes impliquées», signale-t-il.
Certains riches syriens auraient déjà commencé à mettre en sécurité leurs biens les plus précieux dans le cas où le conflit s’amplifierait. La «mentalité de bazar» dominerait également la scène syrienne: de nombreux hommes d’affaires et de marchands nantis feraient des dons anonymes aux hommes de religion soutenant «la résistance» (l’opposition syrienne), tout en soutenant « officiellement » le régime… M.A pour Magazine.