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Thursday, October 3, 2013

Une femme interpellée pour avoir contacter d'Al-Qaida (AQPA)

Selon le Figaro une femme de 21 ans a été interpellée, mardi 1er octobre à Paris, par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Elle est soupçonnée d'avoir voulu entrer en contact avec des représentants d'Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA), basée au Yémen, qui est derriere  d'Inspire, le magazine de propagande en ligne à destination des jeunes islamistes radicaux occidentaux. L' interpellation a eu lieu  dans un appartement du quartier parisien de Belleville. Selon le Figaro Le 19 septembre, un homme de 26 ans converti à l'islam avait déjà été arrêté dans le Calvados. Il a ensuite été mis en examen pour "apologie" et "provocation" au terrorisme sur Internet et a "reconnu son implication, d'une part en qualité d'administrateur du site djihadiste Ansar Al-Haqq" . ( Le Figaro)


Tuesday, April 23, 2013

Filière radicale au Canada

Interrogé récemment par Le Figaro a propos des attentats de Boston, l'ancien patron de l'antiterrorisme en France, Jean-Louis Bruguière, attirait l'attention sur la filière djihadiste au Canada, particulièrement active selon lui. «L'opération contre la base pétrolière de BP en Algérie, en janvier dernier, agrégeait deux islamistes venus du Canada», expliquait l'ancien magistrat, avant d'ajouter: «L'opération terroriste de Mogadiscio, le 14 avril dernier, qui fit 34 morts, avait été pilotée également par un Canadien et en incluait un autre dans le commando.»l rappelait alors que «c'est aussi par le Canada que Hamed Ressam avait tenté de passer pour réaliser un attentat contre l'aéroport de Los Angeles en 1999, en prélude aux actions du 11 septembre 2001». Selon lui, le nord des États-Unis, avec sa frontière terrestre, est «perméable». Une analyse qui sonne aujourd'hui comme une prémonition, selon Le Figaro.

Wednesday, October 24, 2012

Les djihadistes se dirigent vers le Mali ( Le Figaro)

Selon un article du Figaro, les  djihadistes Mali auraient reçu ces derniers jours des renforts,  des convois d'étrangers comprenant des Soudanais mais aussi d'autres Arabes comme des Tunisiens auraient  pris la direction de Gao. À Gao, Habib Ould Issouf, l'un des dirigeants du Mujao, a confirmé l'arrivée des islamistes étrangers, selon le Figaro. Toujours selon le quotidien, un autre groupe de mercenaires étrangers aurait rejoint Tombouctou, la cité des Saints contrôlée par les Touaregs d'Ansar Dine et par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Ces convois auraient apporte'un arsenal provenant des dépôts saisis à l'armée malienne lors de sa débâcle de mars et des stocks de l'ancienne armée de Kadhafi.

Monday, July 16, 2012

Le Regime Assad allié à al-Qaida , selon l'ambassadeur syrien Fares

Ci-dessous, une traduction approximative de l’entrevue de Nawaf Fares, ambassadeur syrien entré en dissidence contre le Regime Assad et publié par Joshua Landis.

Des factions jihadistes que M. Fares aurait aidées à envoyer combattre les troupes américaines postées en Irak auraient ​​été impliquées dans les attentats-suicide en Syrie. Les attaques auraient été menées sur ordre du régime d'Assad, afin de discréditer la rébellion. « Au début de la révolution, l'État a tenté de convaincre les gens que les réformes seraient adoptées très prochainement. Nous avons tablé sur cet espoir pendant un certain temps. Nous leur avons donné lebénéfice du doute, mais après de nombreux mois, il est devenu clair que les
promesses de réforme n’étaient que des mensonges ». M. Fares accuse le gouvernement
syrien d’être derrière la vague d'attentats-suicide ayant entraîné des
centaines de morts et des milliers de blessés dont deux explosions devant un
bâtiment du renseignement militaire dans la banlieue de al-Qazzaz de Damas au
mois de Mai et ayant tué 55 personnes et blessé 370 autres.
«Je sais avec certitude qu’aucun fonctionnaire des services de renseignement n’a été blessé lors de cette explosion, le bureau ayant été évacué 15 minutes avant cette dernière ».
« Après l'invasion de l'Irak en 2003, le régime Syrien a formé une alliance avec al-Qaïda afin de
perturber ( l’activité) des forces américaines en Irak ». Tous les Arabes ont été encouragés à se rendre en Irak via la Syrie, et cela a été facilité par le gouvernement syrien qui disposait de plusieurs officiers de liaison en contact avec la mouvance radicale. « Le gouvernement syrien souhaite utiliser al-Qaida comme une monnaie d'échange avec l'Occident »

Wednesday, March 28, 2012

Une cellule salafiste aurait infiltré l’armée



Le démantèlement d’une cellule salafiste-jihadiste au sein de l’Armée libanaise, ce mois-ci, met en évidence la polarisation grandissante de la société et la fragilité de la situation sécuritaire sur la
scène locale.

En début de mois, la bombe explose dans la presse: sept personnes dont deux militaires libanais, auraient planifié des attentats contre des casernes de l’armée, une institution qualifiée
d’«hérétique» par la cellule. Une information confirmée, le lendemain, par le Premier ministre, Nagib Mikati.

«Moustapha Azzo, Alaa Kenaan, Amjad Rafeh, Raëd Taleb et Mahmoud Baraini seraient au nombre des civils accusés d’appartenir au groupuscule», signale une source salafiste. Toutefois, Magazine n’a pas été en mesure de confirmer ces noms auprès de sources officielles.
Selon une source au sein de l’Armée ayant requis l’anonymat, un des soldats arrêtés serait Abdel Kader Naaman, un cadet de l’école militaire en dernière année. Le second soldat appartiendrait à l’unité d’élite des commandos marins.
Selon la source, deux autres militaires seraient toujours suspectés dans cette affaire.
Le dénommé Ali Rachid Hussein, un sunnite du Liban-Nord serait également en fuite. «Ce dernier, accusé d’appartenir à Fatah al-Islam, avait été libéré de prison lors du Ramadan dernier. Il aurait quitté le Liban depuis plus de deux mois, afin de rejoindre la rébellion syrienne. On a perdu sa trace depuis», ajoute la source. Fatah al-islam est un groupuscule terroriste palestinien qui avait combattu l’Armée libanaise en 2007.

Les quatre Libanais seraient affiliés aux Brigades Abdallah Azzam, une organisation palestinienne terroriste qui entretiendrait des liens troubles avec la nébuleuse d’al-Qaïda. Le chef de la cellule serait un Palestinien recherché par la justice du nom de Abou Mohammed Tawfiq Taha, résidant
actuellement dans le camp palestinien de Aïn el-Hélwé. «Abdel Kader Naaman aurait été mis sous surveillance après avoir envoyé son ordinateur à formater chez un de ses amis, également soldat. Ce dernier l’aurait dénoncé à ses supérieurs après avoir visionné des vidéos suspectes», affirme la source militaire. L’armée contrôlait également les appels téléphoniques d’Abou Mohammed Tawfiq Taha, qui serait entré en contact avec les soldats, ce qui aurait permis de faire le lien entre les différents suspects.

Selon certaines sources palestiniennes, Taha résiderait toujours dans le quartier de Safouri, situé non loin de la Rue du Marché dans le camp de Ain el-Helwé. Cet ancien membre du groupuscule terroriste Osbat al-Ansar, proche de l’organisation radicale de Jound al-Cham serait secondé par un dénommé Ziad al-Naaj. Il aurait été en contact à maintes reprises avec le chef d’Al-Qaïda,
Ayman al-Zawahiri.

Abdel Kader Naaman aurait été endoctriné au jihadisme takfiri par son frère, un cheikh salafiste, affirme-t-on dans les milieux de l’armée. Une information toutefois réfutée par la source salafiste
précitée, qui insiste sur le fait qu’aucun «imam de ce nom n’existe au sein de la communauté». Des informations également en contradiction avec celles publiées par al-Akhbar qui souligne que R.T. (Raed Taleb) aurait rencontré Taha sur des sites jihadistes. Raëd Taleb et Amjad Rafeh ainsi que M.Kh.A (Magazine n’a pu obtenir ce dernier nom, susceptible toutefois d’être celui de Moustapha Azzo) auraient reçu une formation sur la fabrication d’engins explosifs improvisés à Aïn el-Hélwé. Raëd Taleb serait également un ami de longue date de l’élève-officier Naaman.
Les deux militaires avaient pour mission de déceler une faille quelconque dans le système sécuritaire de leur caserne afin de pouvoir y introduire les explosifs destinés à une opération terroriste.
Selon As-Safir, le cadet aurait admis qu'il s’apprêtait à mener une attaque terroriste contre l'école militaire. Un autre attentat visant la base militaire de Halat aurait également été envisagé.
«A Tripoli, des membres de la communauté salafiste arguent toutefois que les membres présumés de cette cellule seraient en fait des partisans de l’opposition syrienne. En ce qui nous concerne, nous sommes opposés à tout plan visant à déstabiliser l’Armée libanaise», explique
le cheikh salafiste, Nabil Rahim.

L’infiltration de l’armée par des éléments subversifs, motivés par des croyances religieuses extrémistes, met en exergue les risques que pose le manque de cohésion nationale et identitaire
pour le Liban. Un signe précurseur des dangers qui guettent le pays du Cèdre, qu’à leur habitude nos élus prendront sans doute bien soin d’ignorer. Mona Alami pour Magazine.

Friday, February 4, 2011

Majdal Anjar: Bastion salafiste sous haute surveillance


Majdal Anjar est soumise à un véritable siège. Depuis l’agression contre un convoi de l’Armée libanaise par un résidant du village, qui a fait deux morts parmi les militaires, cette localité de la Békaa, réputée pour ses sympathies radicales, est sous haute surveillance. Au cœur des tensions, de jeunes militants.

«Les salafistes radicaux? Il y en a une trentaine résidant dans le village, principalement des jeunes aux prétentions salafistes et vouant une admiration à al-Qaïda», affirme un cheikh de la Békaa sous couvert d’anonymat. Désœuvrés, rêvant des plaines de l’Irak, ils imposent leur règne par la terreur. Certains d’entre eux s’illustrent même par des faits d’armes. En effet, en fin d’année écoulée, à la suite de la retransmission d’un documentaire sur les salafistes de la Békaa par la station émiratie el-Aan, ils s’attaquent au cheikh salafiste Adnan Oumama qui avait exprimé des critiques à leur encontre, en lui faisant exploser sa voiture.
Mais l’hostilité s’installe aux confins de vallée de la Békaa, là où s’élèvent les montagnes de l’anti-Liban, en séparant le pays du Cèdre de la Syrie. Durant le mois d’octobre, un dénommé Darwich Khanjar, un abaday (un homme fort du village), également connu pour ses tendances radicales, est appelé à la rescousse par le frère d’un déserteur, recherché par l’Armée libanaise. Selon certaines sources du village, Khanjar aurait pris d’assaut un convoi de l’armée patrouillant la région; l’attaque se solde par la mort du commandant Abdo Jasser et du sergent Ziad el-Mayss qui tombent sous une pluie de balles.

Ce n’est toutefois pas la première fois que ces jeunes militants se font remarquer. En 2008, plusieurs habitants du village suspectés d’appartenir à une mouvance radicale sont arrêtés. Au nombre de ces derniers figurent Tarek Abdel-Fattah Baydoun, un étudiant en biochimie, son frère et deux autres résidants de Majdal Anjar. Ils auraient été impliqués dans la préparation d’attentats contre les Casques bleus de l’Onu stationnés au Liban-Sud.
Les habitants accusent l’armée de laxisme. «Les forces de l’ordre n’interviennent généralement que trop tard», se plaint le cheikh. Darwich Khanjar aurait été connu des services de renseignement bien avant son attaque contre l’armée. «Il formait les adolescents au maniement des armes, en prêchant un discours fondamentaliste. On l’apercevait souvent entrant dans la mosquée du village, une arme ou des grenades accrochées à sa ceinture, mais personne ne s’est jamais interposé», souligne-t-il.
Il s’agirait d’une jeunesse sans repère, manipulée par des services de renseignement, murmure-t-on dans le village. Les habitants accusent ces mêmes services d’avoir exagéré et exploité la filière radicale lors des événements de mai 2008. A la suite des affrontements entre sunnites et chiites à Beyrouth, ces mêmes militants masqués bloquent le point de passage entre Le Liban et la Syrie en signe de protestation. «Ils ont été bien vite oubliés par leurs supporters», signale le cheikh, en faisant allusion au camp du 14 mars, alors majoritaire dans le gouvernement. Dans ce village sunnite de près de 25000 habitants, la majorité de ces derniers se veulent supporters du Courant du futur, à l’exception de quelques membres du Baas pro-syrien et du Parti syrien national social (PSNS).
D’autres personnalités du village comme Ali Abdel-Khalek, un des fondateurs avec le cheikh Ramzi Daychoum du mouvement Musulmans sans frontières, adoptent un discours plus nuancé. «La menace de ces jeunes est amplifiée par les médias. Al-Qaïda n’existe pas dans le village», dixit Abdel-Khalek. L’islamiste se dit toutefois inquiet de la trop grande pression exercée par l’armée sur les habitants du village. «Cela fait deux mois qu’ils encerclent Majdal Anjar, les habitants commencent à s’impatienter, cela ne va faire qu’aggraver la situation. Les gens des alentours se sentent en quelque sorte abandonnés et marginalisés par les autorités», observe-t-il.
Un témoignage confirmé par le cheikh qui s’exprime sous couvert d’anonymat. «Il se peut que certains de ces jeunes adhèrent à la pensée d’al-Qaïda, ils consultent sans doute les sites radicaux et s’inspirent de leurs idées, sans pour autant les mettre en œuvre. Ce mouvement n’a pas de structure dans la Békaa», insiste le cheikh.

Illusions perdues
Cette jeunesse militante pourrait-elle éventuellement s’impliquer dans les remous dont le Liban serait victime dans le cas d’une accusation du Hezbollah par le Tribunal spécial pour le Liban? «J’en doute fort pour le moment. La vague d’instabilité qui pourrait frapper le Liban, ne se répercuterait pas pour autant sur la rue salafiste», explique Abdel-Khalek.
Les habitants du village seraient sortis désabusés des événements de mai 2008 et ne seraient, selon l’analyse du cheikh, pas près de répéter l’expérience. «Je ne vois personne s’engager dans une quelconque action militaire, les gens se sentent floués et ont perdu leurs illusions», signale le cheikh. Ce dernier ajoute que les événements du camp de Nahr al-Bared, détruit par l’armée dans des combats sanglants avec le groupe radical de Fateh el-islam, auraient servi de leçon à tous les islamistes. «Ils ont compris qu’une telle situation peut entraîner des conséquences désastreuses pour toute la rue islamiste».
Le seul danger résiderait toutefois dans l’action isolée de certains individus aux sympathies fondamentalistes qui opéreraient de manière totalement indépendante. «Mais cette action serait limitée et sans grande envergure», estime le cheikh. Mona Alami pour Magazine

Monday, April 26, 2010

Zarqa:Berceau du salafisme jordanien



La ville jordanienne de Zarqa défraie la chronique internationale depuis déjà des années. En effet, c’est dans cette ville que des de nombreux salafistes, prônant un islam plus radical, sont nés. Le plus illustre portait le nom d’Abou Missaab al-Zarqaoui. Aperçu.

Occupant un territoire triangulaire, se prolongeant de la capitale jordanienne Amman jusqu’à la frontière saoudienne, Zarqa, la ville «bleue», est un paysage minéral façonné par des blocs de gravas, semblant se reproduire à l’infini. Dans cette cité de près d’un million d’habitants, les femmes sont entièrement voilées de la tête aux pieds. De temps à autre, des femmes revêtues de la burqa noire (un vêtement atypique dans ce pays qui pratique un islam modéré) les doigts recouverts de longs gants sombres, circulent dans la rue, accompagnées d’hommes en salwar Qamiz. Ce vêtement, un ensemble pantalon-chemise longue, est l’habit préféré des islamistes pakistanais et des salafistes qui se revendiquent d’un islam pur.
«C’est dans les années 80 que le mouvement salafiste du Tabligh wa Daawah, (L’appel à l’islam) apparaît dans les rues de Zarqa», déclare le professeur Mohammed Masri du centre d’études stratégiques à l’Université jordanienne. Ce courant est concomitant à la guerre d’Afghanistan contre l’Union soviétique (1979-1989) qui constitue une page tournante dans l’inconscient collectif islamiste. «Le Salwar Qamiz remplace alors graduellement l’habit bédouin dans cette région», explique le professeur Masri.
L’invasion de l’Irak par les forces américaines en 2003, radicalise la rue arabe. Zarqa n’échappe pas à la poussée des extrémistes qui trouvent un terreau fertile dans cette ville ouvrière à grande concentration palestinienne et fortement marginalisée. Abou Missaab al-Zarqaoui, commandant d’al-qaïda en Mésopotamie et né Ahmad Fadil al-Nazal al-Khalayleh, endosse la responsabilité des attentats simultanés de trois hôtels à Amman en 2005, qui font 54 morts. Zarqaoui tient son nom de la ville bleue dont il est originaire. Mais il n’est pas le seul jordanien accusé de terrorisme, à être natif de cette région. En effet, Humam Khalil Abu-Mulal al-Balaawi, l’auteur de l’attentat suicide du 30 décembre 2009, ayant causé la mort de neuf personnes sur une base américaine en Afghanistan, est lui aussi, originaire de Zarqa. Al-Balaawi, jeune médecin jordanien, devient après l’invasion américaine de l’Irak un fervent supporter d’al-Zarqaoui, avant de se convertir à l’islam Jihadiste. Le médecin de 32 ans est engagé par les services de renseignements jordaniens pour espionner les moudjahidins au Waziristan (zone tribale pakistanaise) et en Afghanistan. Chargé de rencontrer des agents de la CIA en Afghanistan, il décide, après avoir consulté le conseil de la Choura d’al-qaïda, de venger la mort de Zarqaoui dans un attentat suicide, le 30 décembre 2009.

Selon une étude entreprise en 2006, près de 30% des habitants de Zarqa, interrogés après la mort d’Abou Missaab al-Zarqaoui, auraient considéré la mort du terroriste comme «une mauvaise chose». «Près de 5% à 7% de ces personnes ont ajouté partager les valeurs de Zarqaoui. Ce qui veut dire que près de 7% de la population de Zarqa, pourrait en théorie, adhérer au salafisme-jihadiste», souligne une source s’exprimant sous couvert d’anonymat.
Le Front d’Action Islamique (FAI), Jamaat al-Amal al-Islami, la branche politique des Frères musulmans, perdrait du terrain face aux factions les plus radicales. «Les manifestations de ce parti rassemblaient par les passé des milliers de protestataires, alors qu’aujourd’hui, elle n’en n’attirent que quelques centaines», ajoute le professeur Masri. L’islam des frères musulmans serait-il en perte de vitesse? Mohammad Zayoud, représentant du FAI à Zarqa, se contente de commenter: «Les salafistes de Zarqa ne font pas de politique, ils existent en marge de la société». Inquiétant, lorsque l’on sait que les salafistes radicaux préfèrent généralement ne jamais se mêler à la société civile, accusée «d’apostasie»… Publié dans Magazine le 23 Avril